Van Cleef & Arpels célèbre l’émeraude, le rubis et le diamant

Depuis sa fondation en 1906, Van Cleef & Arpels a perpétué un goût unique pour les gemmes d’exception, mises en lumière à travers les savoir-faire et le style de la Maison. Fidèle à cette tradition, elle dévoile aujourd’hui trois pièces de Haute Joaillerie célébrant respectivement l’émeraude, le rubis et le diamant. Le collier «Merveille d’émeraudes», le bracelet «Rubis en scène» et les boucles d’oreilles «Tendresse étincelante» ont été créés autour de lots rares de pierres précieuses, tout en rendant hommage à des pièces iconiques, ayant appartenu à de grandes clientes de la Maison.

Tout juste sorti des ateliers Van Cleef & Arpels de la place Vendôme, le collier «Merveille d’émeraudes» fait écho à une pièce phare du patrimoine de la Maison : la collerette de la princesse Faiza, datée de 1929. Ornée de 10 émeraudes pendeloques suspendues à une monture au dessin géométrique entièrement sertie de diamants, celle-ci avait été acquise pour Son Altesse Royale en 1947 par le représentant de la cour d’Égypte en France. Aujourd’hui, ce collier révèle à son tour un lot de gemmes au charme unique, porteuses d’une histoire séculaire. Totalisant 70,40 carats, cinq émeraudes de Colombie d’un vert chaleureux se dévoilent ici taillées en poires allongées, aux dimensions généreuses. Au sommet des pierres, l’œil attentif pourra percevoir sur la culasse une discrète encoche qui témoigne de leur vie passée : ces anciennes pampilles ont été clivées, soit respectivement scindées en deux poires, afin de révéler toute la finesse et la beauté de leur matière. Préservées par la Maison sous cette forme de poire, les émeraudes ponctuent désormais d’étincelants rubans de diamants ronds, tailles baguette et triangle. Dans l’esprit de la collerette de Faiza, remarquable par son fermoir joaillier qui plonge dans le dos, la pièce présente également une traîne de diamants qui vient orner la nuque avec éclat. Cette géométrie pure et lumineuse se prête à différentes transformations au gré des envies. Les émeraudes se détachent en effet du collier pour être accompagnées ou remplacées par des diamants taille poire (un DFL type 2A de 5,81 carats et deux DIF type 2A de 3,59 carats chacun), également positionnables sur le fermoir. Les émeraudes comme les diamants peuvent être suspendus aux boucles d’oreilles complétant la parure, qui offrent ainsi un porté court et deux longs, avec ces précieux pendants.

 

 

 

 

 

 

 

 

Collier et boucles d’oreilles «Merveille d’émeraudes» avec pendants détachables. Or blanc, 5 émeraudes poire pour 70,40 carats (Colombie), un diamant DFL type 2A poire de 5,81 carats, deux diamants DIF type 2A poire pour 7,18 carats, diamants.

 Le bracelet «Rubis en scène» en hommage à Marlene Dietrich

Marlene Dietrich portant le bracelet «Jarretière» à l’occasion des Oscars, 1951. © avec la permission de Marlene Dietrich Collection GmbH Munchen, Deutsche Kinemathek Collection Berlin.

Avec sa structure tout en volume et son pavage flamboyant, le bracelet «Rubis en scène» est un hommage au joyau fétiche de Marlene Dietrich : le bracelet «Jarretière» créé par Van Cleef & Arpels. Acquise par l’actrice en 1937, cette pièce aux dimensions imposantes se compose de grandes boucles serties de rubis et de diamants. L’actrice fut régulièrement photographiée avec ce bracelet qu’elle porta notamment dans le film Le Grand Alibi (1950) – Stage Fright en anglais – d’Alfred Hitchcock. La Maison réinterprète aujourd’hui cette création iconique à travers un bracelet paré d’un lot de 72 rubis birmans totalisant 84,74 carats. Rarement dans son histoire Van Cleef & Arpels aura réuni autant de rubis de cette qualité, soigneusement appairés par les experts gemmologues de la Maison et retaillés en coussins. Caractérisées par une matière typique de l’origine birmane et une couleur profonde et soutenue, les pierres présentent différentes nuances – du rouge franc au pourpre –, qui s’harmonisent pour offrir au regard un flamboiement intense. L’ensemble est supporté par une structure ajourée en or blanc sertie de diamants ronds, carrés et taille baguette, soigneusement conçue pour assurer le confort et l’équilibre de la pièce.

Bracelet «Rubis en scène». Or blanc, or rose, platine, 72 rubis coussin pour 84,74 carats (Birmanie), rubis, diamants.

«Tendresse étincelante» de précieuses boucles d’oreilles en diamant

Boucles d’oreilles «Tendresse étincelante» avec pendants détachables Or blanc, un diamant DFL type 2A poire de 10,15 carats, un diamant DFL type 2A poire de 10,06 carats, diamants.

L’inspiration de cette création de Haute Joaillerie trouve son origine dans les boucles d’oreilles Van Cleef & Arpels offertes en cadeau de mariage à Jacqueline Kennedy-Onassis par Aristote Onassis en 1968. À diverses reprises, elle est apparue portant ces amples motifs floraux sertis de diamants, retenant de généreux rubis cabochons. Aujourd’hui, la Maison exprime de nouveau son attachement à la nature et aux pierres de caractère, avec les boucles d’oreilles «Tendresse étincelante». Sur chacune d’entre elle, se déploie autour d’un diamant taille poire une corolle épanouie. Le relief et les courbes qui animent les pétales, rehaussés d’une délicate nervure. Ces fleurs précieuses sont complétées de pendants détachables constitués de deux diamants taille poire DFL type 2A totalisant 20,21 carats. Ces pierres de plus de dix carats chacune présentent la particularité d’être issues du même brut. Au-delà de leur poids important et de leur pureté Flawless, elles se distinguent ainsi par l’harmonie de leur taille et leur matière pleine de vie (www.vancleefarpels.com).

© Anuschka Blommers & Niels Schumm Art Direction Gaspard Yurkievich & Guido Voss